Interferences explore l’univers sonore généré par la relation entre un quatuor de saxophones et un système d’amplification. Le résultat sonore est la somme d’actions humaines, mécaniques et électroniques ; si l’un de ces éléments est absent la matière sonore devient silence.

 Ces relations inextricables sont par nature instables. Tant le compositeur que les interprètes ne peuvent avoir un contrôle absolu sur la relation entre le geste manuel et le résultat sonore. En effet, les interprètes doivent constamment s’ajuster pour générer de nouveaux sons, ou au contraire tenter de reproduire des sons précédemment réalisés. L’aspect chorégraphique de cette exploration est intentionnel et fait partie intrinsèque de la composition. 

Commande de Quasar avec l'appui du Conseil des arts du Canada