Quatre graffitis pour le début du temps
(**Commande de Quasar
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Ophanim
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Israfil et Azraël : face à la guerre
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« O Grave... » (La lumière d’Uriel)
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IV. Séraphins
Ces quatre graffitis sont des « illustrations » musicales de quatre créatures angéliques provenant de différentes religions. Ces figures angéliques commentent notre époque, en quelque sorte, chacune à sa manière, parfois avec des signaux comiques-bizarres. Après tout, le quatuor de saxophones Quasar et moi- même ne faisons ici que peindre les graffitis colorés de ces anges, car très peu de gens les ont vraiment vus ; bien que, néanmoins, presque personne ne doute de leur existence ! Ainsi, les Ophanim — les roues de Dieu — tournent dans un mouvement éternellement changeant, répandant la joie de l’existence du temps et de l’espace. Israfil — qui garde toujours son cor prêt pour en jouer à nouveau à la fin des temps — quant à lui, pleure sans cesse sur les douleurs et les guerres de la Terre, tandis qu’Azraël conduit avec compassion les jeunes âmes décédées vers « l’au-delà ». Uriel et les Séraphins, quant à eux, brillent dans la lumière aveuglante de l’or, tenant les merveilles de la vie devant les yeux de l’homme et, dans leur nature ardente, apparaissent à la fois miséricordieux et menaçants.
Cette œuvre s’inspire également du film Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin) de Wim Wenders et de la poésie de Peter Handke qui l’accompagne. Elle est dédiée au quatuor de saxophones Quasar.