Only, only, only, only
(Only Love Can Break Your Heart de Neil Young. Limite saccharine, imposante dans ses sentiments ; elle dévoile ses émotions à cœur ouvert, une voix étrange flotte au-dessus. Une sensibilité vieillotte qui me couvre de nostalgie, une mélancolie contemplative pour la saveur douce-amère imaginée d’un autre temps.
Une transcription mélodique, étirée et condensée, renversée et chevauchée. Je ne sais jamais comment choisir les notes de toute façon alors aujourd’hui, j’ai opté pour le choix de quelqu’un d’autre.
Les sons sont amplifiés et rétroagissent mélodiquement. L’ordre des notes en est rarement affecté mais pourtant, la mélodie originale est à peine reconnaissable : recouverte de brouillard, c’est une rêverie brumeuse ou un moment dont on se souvient à moitié.
La pièce est un rayon de lumière réfracté par un prisme. Elle passe à travers moi et termine son parcours de l’autre côté ; deux fois plus sentimentale, deux fois plus mélancolique, deux fois perdue dans les pensées.