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Louis Dufort
(1970 - )

Tout au long de son parcours en musique, passant par l’Université de Montréal (baccalauréat, 1997) et le Conservatoire de musique de Montréal (Premier prix avec Grande Distinction, 1999), Louis Dufort a su développer un style personnel fondamentalement expressionniste, prenant parfois des allures dramatiques visant la catharsis. Tel est le cas de certaines œuvres électroacoustiques telles Pointe-aux-Trembles (1996), Transit (1998) et Zénith (1999), ainsi que d’œuvres mixtes comme Lucie (1998) et Consomption (1999), où l’interprète devient un véritable personnage servant le discours narratif. C'est toutefois avec Décap (2000), pour bande seule, que le drame atteint son apogée, puisant sa source dans l’horreur de la guerre du Kosovo. Décap, qui a obtenu une mention au prix Ars Electronica, est venue mettre un point final au drame figuratif exacerbé, laissant place à une expressivité plus abstraite que l’on retrouve dans des œuvres utilisant des traitements en temps réel telles Spiel (2001, flûte) Accident (2001, saxophone soprano), Intonarumori (2002, symphonie portuaire), Déflagration (2002, pour 11 instrumentistes) et Manu Militari (2003, quatuor de saxophone). Actuellement, le jeune compositeur se tourne de plus en plus vers la création multimédia, développant une interface vidéo / musique destinée à traiter en temps réel le son et l’image simultanément.
Ses œuvres ont pu se faire entendre à Montréal et en Europe, ainsi que dans le cadre de plusieurs événements électroacoustiques tels « Rien à Voir » et « Élektra ». Il a également participé à la composition de la Symphonie du millénaire (2000). Depuis 2000, il collabore régulièrement avec des chorégraphes du milieu de la danse contemporaine, notamment Marie Chouinard et Jocelyne Montpetit, créant la musique de spectacles dont certains connurent un succès mondial (Le cri du Monde).
Le compositeur a réuni plusieurs de ses œuvres sur un disque intitulé Connexion, paru sur étiquette « Empreintes Digitales » en 2001, en nomination à l’ADISQ et aux prix Opus. Les œuvres Vulvatron 2000 et Concept 2018957 ont quant à elles obtenu respectivement les premiers prix des concours « Électro – Vidéo clip» (ACREQ, 1996) et de la SOCAN (1997).
Parallèlement à son travail de créateur, il siège sur le comité artistique de l’ACREQ et de la SMCQ, en plus de se vouer partiellement à l’enseignement, notamment au Conservatoire de musique de Montréal (techniques musicales assistées par ordinateurs et composition complémentaire).